samedi 27 décembre 2014

Puisque rien ne dure de Laurence Tardieu

Je meurs voilà ce qu'elle m'écrit Vincent je meurs viens me voir viens me revoir une dernière fois que je te voie que je te touche que je t'entende viens me revoir Vincent je meurs. Et au bas de la feuille, en tout petit, presque illisible, son prénom, Geneviève, tracé lui aussi au crayon à papier, comme le reste de la lettre, de la même écriture tremblante, défaillante, si ce n'avait pas été ces mots-là on aurait pu croire à l'écriture d'un enfant, on aurait pu sourire, froisser la feuille, la jeter à la poubelle et l'oublier ; mais non, ce n'est pas un enfant, c'est Geneviève qui meurt.

Avis et note 

14/20

Roman court donc chronique courte. J'annonce ! :) 

Parce qu'il n'y a pas grand chose à dire à la fin de ce livre. 
J'ai ressenti une très grande tristesse tout au long de ce roman, il est vraiment bouleversant mais très très bien écrit ! 

Ça raconte donc l'histoire d'un couple face à la disparition soudaine de leur fille 10 plus tôt .
Je ne peux pas trop en révéler sinon je vais tout raconter et toi lecteur tu me détesteras donc je vais être brève. 
La femme Geneviève est souffrante et s'éteint petit à petit, elle demande donc à son ex-mari de venir la voir une dernière fois. Là nous découvrons le journal intime de celle-ci s'exprimant sur sa profonde douleur face à la disparition de sa fille.

En 120 pages tout est forcément trop vite traité. L'écriture est rapide comme si l'auteur voulait nous engouffrer dans cette histoire le plus rapidement possible. Grâce à cela nous sommes très vite impliqué dans leur histoire jusqu'à espérer avec eux le retour de la fillette. 

Après 120 pages ne suffit pas malheureusement au lecteur à s'attacher aux personnages et à vraiment s'impliquer. 
En revanche très belle performance de l'auteur. 

Un roman profondément triste qu'on oublie pas. 

Lecteurs Touchés / Coulés : Vous avez aimé Les gens heureux lisent et boivent du café


Ce livre est tellement TRISTE 


dimanche 21 décembre 2014

13 à table !


Le livre réunit les œuvres d'un éventail d'écrivains bien connus. Ont ainsi participé au projet : Marc Levy, Eric-Emmanuel Schmitt, Françoise Bourdin, Guillaume Musso, Maxime Chattam, Alexandra Lapierre, Agnès Ledig, Pierre Lemaitre, Frank Thilliez, Jean-Marie Perier, Gilles Legardinier, Bernard Werber, et Tatiana de Rosnay.

13 auteurs pour 13 nouvelles centrées autour d’un thème commun : un repas. Intrigues policières, réunions de famille qui dérapent, retrouvailles inattendues… Du noir, de la tendresse, de l’humour, de l’absurde, à chacun sa recette.


Avis et note 

15/20

J'ai hésité à noter ce livre étant donné que c'est un recueil de plusieurs nouvelles. Mais bon je voulais absolument montrer que c'était une véritable réussite.

13 à table est donc un roman regroupant 13 nouvelles des plus grands auteurs contemporains français. 
J'étais super emballée pour cela mais surtout pour le geste. 1 livre acheté = 3 repas offerts aux restaurants du cœur. D'une j'allai me faire plaisir mais de deux j'allai faire plaisir aux autres alors ni une ni deux je me suis lâchée sur ce livre. 

Le but étant au départ d'écrire une nouvelle sur le thème du repas. Étrangement certains n'ont pas du tout respecté cette consigne (exemple de Marc Levy promis je ne dirai pas beaucoup de mal de lui dans cette chronique même si ça me tente vraiment).

Je vais débuter avec les nouvelles que j'ai vraiment apprécié parce qu'elles sont plus nombreuses. Ma préférée est sans nul doute celle d'Alexandra Lapierre (nulle, nullissime en cuisine), auteure dont je n'avais jamais entendu parlé. C'est donc une agréable surprise d'être emballée par une auteure qu'on ne connait pas. La nouvelle d'Alexandra Lapierre est drôle et simple. Je trouve qu'il est facilement visible qu'elle a entrepris cette nouvelle avec joie car elle allait nous parlé que de choses drôles et prenantes. Son personnage (très mauvais en cuisine comme moi) m'a beaucoup fait rire et penser à moi. Et la fin est géniale ! Bravo donc à elle. 
La nouvelle de Gilles Legardinier est celle que j'attendais le plus et je n'ai pas été déçue elle est magnifique. Entre rires, larmes et joie, la vie comme toujours dans sa plume. De plus ce que j'ai le plus aimé est le fait qu'il s'est inspiré de ses propres aventures pour écrire sa nouvelle. Et encore merci à lui de nous adresser un petit mot gentil à chaque fin de roman. 
Et la troisième des nouvelles que j'ai le plus aimé est celle d'Eric-Emmanuel Schmitt. Son histoire est poignante et terriblement triste mais si belle. De toutes façons quand ça parle de chiens moi je suis une guimauve :) 

En ce qui concerne les déceptions, je dirai que Marc Levy est en tête avec une histoire ne collant pas au thème déjà et étant trop facile. Confronter la situation d'un juif et d'un musulman mouais y'a mieux comme sujet plus gaie. Et la fin est surfaite et évidente. J'ai pas aimé. 
Musso m'a légèrement déçue. C'est pour cela que je tairai cet épisode de ma vie de lectrice. (lol)

En revanche j'ai été raviiiie de découvrir la plume de Maxime Chattam depuis le temps ! Et je pense me laisser tenter par un de ses romans courant année 2015 : grand programme ! 

Merci aux 13 auteurs et aux éditions Pocket d'avoir entrepris cette belle mission. 

Lecteurs Touchés / Coulés : Vous souhaitez découvrir de nouveaux auteurs français et faire un beau geste




samedi 20 décembre 2014

La Déesse des petites victoires de Yannick Grannec

Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle. 
Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l'establishment en refusant de céder les documents d'une incommensurable valeur scientifique. 
Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d'Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu'elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n'a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l'après-guerre ; de l'Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l'idéal positiviste à l'avènement de l'arme nucléaire, Anna découvre l'épopée d'un génie qui ne savait pas vivre et d'une femme qui ne savait qu'aimer. 
Albert Einstein aimait à dire : 'Je ne vais à mon bureau que pour avoir le privilège de rentrer à pied avec Kurt Gödel. 'Cet homme, peu connu des profanes, a eu une vie de légende : à la fois dieu vivant de l'Olympe que représentait Princeton après la guerre et mortel affligé par les pires désordres de la folie. Yannick Grannec a réussi, dans ce premier roman, le tour de force de tisser une grande fresque sur le XXe siècle, une ode au génie humain et un roman profond sur la fonction de l'amour et la finalité de l'existence.

Avis et note

10/20

Ce fut long mais me revoilà accompagnée d'un roman qui m'a beaucoup déçue malheureusement.

Je vous présente le livre qui a fait produire en moi le plus grand ascenseur émotionnel de l'année ! 
J'ai adooooooré le début je me suis même dit qu'enfin j'allai lire un lire un livre innovant que je n'ai jamais eu l'occasion de lire. 

Et bien il est vrai que ce livre sort de l'ordinaire. 
Nous avons rendez-vous avec Adèle inconnue au bataillon accompagnée d'Anna. Celle-ci veut convaincre la vieille dame de lui donner ou plutôt de d'offrir les archives de son mari grand mathématicien. Cette histoire est presssque vraie. Kurt Godel a réellement existé, il était un ami intime du grand Einstein. 

Jusqu'à là tout va super bien. L'histoire est super intéressante entre la rencontre d'Adèle et de Kurt, leur fuite de l'Autriche nazie, leur arrivée sur le sol américain. Bref tout est super bien écrit et leur histoire est très intéressante. 

J'ai aussi aimé le fait que Kurt essaye d'expliquer les mathématiques et la philosophie à Adèle et à nous en même temps. Cela est bien exprimé et j'ai adoré essayer de comprendre tout cela (même si je suis d'une filière à l'origine d'économie plus terre à terre tu meurs). 

Arrive le moment où ils s'installent à Princeston et où la vie d'Adèle (sans jeu de mots) devient ennuyeuse sauf que cet ennui l'auteur nous le fait tellement ressentir que ça en devient lassant ! NOUS AUSSI ON S'ENNUIE ! 

Kurt devient un personnage insupportable ! J'ai vraiment détesté la fin de ce roman. Tout est sombre mais même pas triste. C'est lisse et sans intérêts. 
On s'ennuie, on déteste les personnages et Kurt arrive à nous faire dégoûter de la vie. Pas mal !

Un début donc prometteur mais une dernière partie de roman odieuse.

Lecteurs Touchés / Coulés : Vous avez aimé Madame Hemingway et vous adorez les sciences  


A la fin du livre c'est difficile ...